
Milieu paysan
Avec un peu plus de 20 millions d’habitants dont 73 % de la population rurale, l’activité économique malgache est largement tournée vers l’agriculture. Il s’agit d’une agriculture surtout familiale ou villageoise qui maintient ancrées la solidarité et l’entraide.
Le riz : Irriguée ou pluviale, la riziculture reste la principale ressource du pays. Le riz est destiné au marché national mais sa production n’est pas suffisante pour nourrir les familles malgaches. On importe donc du riz pakistanais qui inonde les marchés locaux car moins cher que la production nationale.
Les fruits et les épices : font aussi la réputation de l’île, mais il s’agit de productions largement destinées à l’exportation vers les îles voisines ou même vers l’Europe.
Les autres ressources : Madagascar est une île aux climats multiples, on y trouve manioc, maïs, tarot mais aussi patates douces, oignons, pommes de terre, carottes, piments, qui complètent l’alimentation de base que constitue le riz.
Une agriculture familiale : L’agriculture permet généralement au monde paysan d’assurer ses besoins alimentaires quotidiens et de fournir le marché local. L’argent ainsi gagné sera utilisé pour l’éducation et la santé.
Un faible développement : Mais les techniques et les moyens traditionnels restent archaïques ce qui explique en partie le fait que seulement un dixième des terres cultivables du pays (36 millions d’hectares selon certaines estimations) soient réellement cultivées. L’accès à ces terres, convoitées par le lobbying agroalimentaire, constitue aussi un frein au développement de cette agriculture vivrière.


Culture et traditions


La culture malgache est, à l’image de son histoire, imprégnée des cultures africaines, asiatiques et françaises, avec des spécificités dans chaque ethnie. Cette richesse rejaillit à travers les croyances, la musique, la danse, la littérature mais aussi les artisanats locaux.
Le Razana : désigne à la fois les ancêtres et le respect qu’on leur accorde. Le culte des ancêtres est une valeur fondamentale de la culture malgache. Il s’agit d’une croyance basée sur la continuité de la vie après la mort où le défunt continue de communiquer et de veiller sur ses descendants. Il se compose d’un système de fady (tabous destinés à apaiser les ancêtres) et de rites funèbres. Parmi ces rites, le plus impressionnant est le Famadihana, c’est-à-dire le retournement des morts, ou “deuxième enterrement”. Les corps des défunts sont exhumés, lavés, puis enveloppés dans de nouveaux linceuls. Pour les proches, c’est également l’occasion de parler au défunt, de danser avec lui ou de faire une prière.
La famille : les grands-parents ont le respect de tous et sont très importants dans l’éducation des enfants. Les liens familiaux et affectifs sont très forts. Dans le monde rural, le père a le devoir de travailler pour nourrir sa famille. La mère a en charge les tâches domestiques, l’éducation des enfants et vient en renfort dans les travaux des champs. Les enfants constituent la richesse de la famille. Leur bénédiction est très importante dans la tradition malgache. elle leur assure la réussite de leur vie future. La scolarité à Madagascar est un enjeux très fort, car peu d’enfants sont scolarisés . l’enseignement a un coût; il est soit public ( mais certains enseignants n’étant pas fonctionnaires, ce sont les familles qui doivent les financer) soit privé.
Les tabous : dans la société malgache, comme dans toute culture, il existe des tabous. Par exemple, le port de vêtements rouges est prohibé sur les plages, car cette couleur est réservée à la royauté et au sacré dans la culture malgache. De même, le porc et l’ail, sont interdits dans les lieux sacrés tels que les lieux de sacrifices.
Carte d’identité
