Les voyageurs racontent Turquie Des produits locaux Après un long voyage en train depuis Ankara, on arrive à Kars, vieille ville qui garde la trace de l’occupation russe, puis on monte vers les hauts plateaux, le début des steppes de l’Asie centrale, très proche de la Géorgie et de l’Armenie.La, uniquement l’été car l’hiver y est bien trop froid, vivent des sédentaires qui récoltent le foin et fabriquent le fromage, et des nomades qui font paitre leurs troupeaux de moutons. C’est dans le village de Bogatepe et autour que nous avons passé une semaine, logés dans ces vieilles maisons qui font penser à la Russie, à discuter autour d’un thé avec des paysannes qui n’arrêtent jamais de s’activer, à fabriquer des pâtes, à comprendre la fabrication du comté turc et d’autres fromages qui s’étirent en filaments, à prendre le raki le soir sous les étoiles. Nous avons aussi visité les nomades qui vivent sous de grandes tentes et protègent leurs troupeaux avec des chiens immenses, les kangals. Difficile de ne pas imaginer les suivre dans leur errance vers l’Est.Une ballade en carriole le long d’une rivière et un repas convivial avec le poisson péché par nos hôtes, la ville antique arménienne d’Ani, et les souks de Kars avec sa grande citadelle.Une hospitalité profonde qui nous serre le cœur quand le temps arrive de se quitter…. Pierre – Caucase Anatonlien – Août 2015 Retour aux témoignages